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Os de mes os !

Dernière mise à jour : 19 mars 2020


Illustration du message sur le mariage du Pasteur Gem KAKOU !

En anatomie, l’os est l’élément qui forme le squelette, structure indispensable au soutien des parties molles du corps humain.

Plusieurs expressions comme « risquer ses os » qui signifie risquer sa vie ou encore « être rongé jusqu’aux os » qui marque l’atteinte de la douleur, de la souffrance au plus profond de soi, démontrent l’importance et le caractère quasi vital des os chez l’homme, également repris de façon imagée dans la Bible.

En Genèse 2:18, l’Éternel Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul; Je lui ferai une aide semblable à lui. »



Le Dieu Créateur fit ce constat alors que le ciel et la terre, la faune et la flore, ...avaient déjà été créés par Lui. Ayant pris le soin de créer l’homme à Son image, Il n’avait pas initialement prévu pour lui un vis-à-vis bien que tous les animaux qu’il appela à l’existence, animaux des champs, oiseaux du ciel et même bétail en avaient. En effet, Dieu a créé l’homme pour communier avec lui, prendre plaisir à le voir s’épanouir dans Sa présence.


Dès le commencement, nous voyons combien Dieu est amour, l’amour qui donne sans condition car Il a pourvu au sentiment de solitude de l’homme par amour pour lui.


Aussi quand l’Eternel Dieu dit: Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; Je lui ferai une aide semblable à lui. », comprenons ceci : « il est douloureux, pénible, désagréable, inapproprié pour l’homme d’être seul », mieux exprimé par la version en hébreux «  tove ».


Quand l’homme est seul, il éprouve un certain manque, une certaine douleur, une forme de tristesse du fait de manger seul, de dormir seul, de n’avoir d’interaction avec personne,...

Le mariage est donc le concept de Dieu pour combler la douleur et la pénibilité de la solitude de l’Homme avec un grand H. Notons bien que Dieu a permis à Adam de considérer sa condition et de prendre conscience de son besoin d’avoir une aide semblable à lui, avant de prendre le soin d’y apporter une solution : Eve.


Il est en effet bien plus satisfaisant de partager tous ces moments du quotidien en couple. Mais ce qui est malheureux de constater c’est qu’alors que le mariage est le remède de Dieu contre la solitude et l’isolement, certains mariages ne les résouent pas mais en accentuent la douleur.

Les activités telles que la prière, l’éducation des enfants, la tenue de la maison ainsi que la projection dans l’avenir se font parfois encore seul. Aucun mariage ne devrait ressembler à cela ! Car lorsque nous nous marions, c’est pour être deux : en effet, « deux valent mieux qu’un» (Ecclésiaste 4 :9).


Il est important de se rappeler que ce n’est pas l’homme qui a inventé le mariage mais Dieu Lui-même en créant un être semblable à Adam. Et pour créer cet être semblable à Adam qu’on appelle femme, Dieu l’a plongé dans un profond sommeil et Il lui a pris une côte.

Ephésiens 5 :31


« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme et tous deux ne formeront qu’une seule chair. ».

Posons nous la question à savoir pourquoi Dieu prend-il une côte?

Notons bien que rien dans la bible n’a été écrit par hasard.

Je vais donc exposer ici les 6 raisons pour lesquels Dieu prend une côte, et pas une autre partie de son corps ou un autre type d’os chez l’homme pour concevoir la femme.


1. Dieu prend une côte pour que l’homme et la femme soient interdépendants et qu’ils soient connectés.

Ce n’est pas normal dans un couple de pouvoir vivre l’un sans l’autre. Adam a dit : « voilà cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! » Genèse 2:23 (LSG). Cela signifie que je ne peux pas me détacher de cette personne, je ne peux pas vivre sans elle. Le mariage est donc la manifestation du désir d’être interdépendants. Par conséquent, le couple doit être si étroitement lié que l’un ne puisse exposer l’autre, sans s’exposer lui-même, rabaisser, critiquer, atteindre l’autre sans s’en prendre à lui-même. En effet, nul ne peut toucher sa côte ou la voir fêlée ou cassée et dire « c’est rien, ce n’est que la côte ! » : la douleur ressentie étant insupportable. L’interdépendance entre l’homme et la femme suppose donc que, quand l’un a mal, l’autre le ressent forcément.